Nous sommes tous témoins, la société a profondément changé lors de ces 20 dernières années, nous sommes passé d’un système archaïque et analogique au tout digital web 2.0. C’est dire combien la société s’est modernisée, et pourtant… et pourtant ça va mal.

Les mouvements syndicaux ont poussé au fil du temps le législateur a réguler le monde du travail et protéger les salariés en leur octroyant divers droits : réduction du temps de travail, congés payés, droit de grève, assurance chômage, comité d’hygiène et de sécurité au travail, médecine du travail, etc.. Malgré cela, l’environnement de travail n’a jamais semblé autant inadapté et hostile, mettant en danger la santé physique et mentale de l’homme. De nouvelles maladies professionnelles ont vu le jour, renvoyant l’entreprise face à ses responsabilités liées au stress au travail, au burn-out, à la dépression, au harcèlement, et au suicide.

Les différentes causes du burn-out

Contrairement aux idées reçues, la cause principale n’est pas toujours la surcharge de travail. De nombreux chercheurs et professionnels de la santé ont tenté de déterminer les facteurs conduisant à l’épuisement, mais la conclusion est qu’il y en a toute une multitude :

– De fortes exigences : qualitatives, quantitatives, délais courts, haut degré de précision
– Un travail ennuyant : monotonie, répétitif, linéaire
– Manque de progression professionnelle et salariale, manque de reconnaissance
– Discrimination : absence d’équité et de justice
– Harcèlement, conflits relationnels permanents, mauvaise ambiance de travail
– Sur-contrôle ou manque de contrôle et d’autonomie dans son travail
– Exigences inadéquates avec les valeurs profondes de l’individu
– Une mauvaise organisation : manque de communication, difficulté de management.
– Des horaires contraignants : heures supplémentaires, travail de nuit, poste décalé.
– Mauvaises conditions de travail : pénibilité, bruit, inconforts, temps de transport
– L’évolution technologique : complexité, hyper connectivité, disponibilité permanente.
– Métiers au contact des gens ou à fortes responsabilités : soignants, ordre public, enseignants, agriculteurs..
– Précarité de l’emploi : contrat court, société en crise, incertitudes quant à l’avenir
– Personnalité de l’individu : sensibilité, perfectionnisme, faible estime de soi
– Projet trop ambitieux

D’autres facteurs aggravants non professionnels sont à prendre en considération surtout dans le cadre d’un processus d’accompagnement de la personne (thérapeutique ou non), afin de déterminer tous les points de conflit et de stress l’affaiblissant chaque jour un peu plus. On peut citer les plus courants :

– Situation familiale et sociale : divorce, solitude, conflits, grandes responsabilités
– Manque d’épanouissement personnel, manque d’activité, monotonie
– Dépression, tristesse, mal être
– Difficultés financières : dettes, grand emprunt hypothécaire, fins de mois difficiles
– Maladie dans l’entourage, deuils
– Addictions : alcool, substances illicites

Statistiques

Selon une étude publiée par Technologia en 2014, un cabinet indépendant d’évaluation et de prévention des risques professionnels, 12.6% de la population active serait concernée par le burn-out. Ces statistiques prouvent l’importance du phénomène et qu’il est fort probable que des millions de personnes vivent un burn-out sans même le savoir.

Même si le législateur a tenté au cours des dernières années de faire avancer le dossier, il n’a pas pu reconnaître ce phénomène comme étant une maladie professionnelle, du fait de la difficulté de quantifier et définir avec exactitude les causes directes. La problématique réside donc dans le fait qu’il n’existe pas de définition médicale reconnue.

IMPORTANT : 
Toute personne victime de burn-out va aller chercher de l’information sur internet, sur les blogs ou forums, pour comprendre ce qu’il lui arrive. C’est là une grande erreur, car fatalement, dans la grande majorité les témoignages sont négatifs. Une personne en bonne santé ne laissera jamais un commentaire sur un forum concernant le burn-out. Ce mécanisme qui consiste à “voir” seulement ce qui nous concerne est appelé biais de confirmation cognitif. Ainsi, la victime s’enferme dans ses propres raisonnements erronés, ce qui peut le condamner à des crises d’angoisse sévères et même à des attaques de panique. L’idéal est de vous fier à l’expertise de votre coach spécialisé dans le burn-out, à votre médecin ou à votre psychothérapeute plutôt qu’au flux d’information sur internet.

Médiation et procédures judiciaires

Etre confronté au harcèlement morale ou à la discrimination en entreprise, est chose courante. Malheureusement on a pas toujours la force d’affronter son employeur, ni de régler seul les conflits récurrents. Pourquoi ? Par manque de confiance, par manque de preuves, par peur de mise au placard, ou autres mesures disciplinaires allant jusqu’au licenciement.. Que l’on se le dise, un contrat de travail lie les deux parties à des responsabilités et n’autorise nullement un employeur à prendre un ascendant psychologique sur ses employés.

Alors si l’on ne fait rien, que se passerait-il ? Comme l’a si bien dit Albert Einstein, “La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.”

On est victime de quelqu’un que parce qu’on a permis cette liberté d’action. En somme, si on ne prend pas ses responsabilités, on risque de s’épuiser complètement. Cela peut générer un ensemble d’autres risques, comme le burn-out, le stress, la perte d’énergie et de motivation, une perte de performance, la dépression, la maladie, le suicide.. D’où l’importance d’agir ! Il est important d’être syndiqué et d’alerter tôt les délégués du personnel dans les cas d’agissements répétés constitutifs de harcèlement morale.

La médiation et les discussions franches peuvent être des moyens précoces de désamorçage des conflits. Certes les actions en justice sont souvent énergivores, coûteuses et longues, mais n’oublions pas que les décisions jurisprudentielles sont généralement favorables à la “victime”.

Il n’est nullement question d’opposer employeurs et salariés ici, bien au contraire, on parle de faits réels. La proximité des ressources humaines avec le management dissuade souvent les employés à parler de leurs difficultés au travail. D’où l’importance de trouver un médiateur neutre, à équidistance des deux parties.

I COACHING U s’est engagé à aider le monde du travail à aller mieux, et d’agir en tant que médiateur. Le bonheur au travail est dans l’intérêt de tous. C’est souvent lorsqu’on est confronté à un problème chronique que l’on finit par ne plus le voir. D’où l’intérêt d’un œil extérieur, qui fera preuve d’objectivité, de neutralité et d’une confidentialité absolue. Les demandes de médiation doivent être adressées par email à : i.coaching.you@gmail.com ou directement par téléphone au : FR +33 6 10 75 17 15 – LUX +352 691 804 452

Formations et conférences

I COACHING U propose régulièrement des séminaires de lutte contre le burn-out, le stress et les risques psychosociaux. N’hésitez pas à vous inscrire et faire profiter également vos équipes de travail. Voir page FORMATION.

I COACHING U propose également des conférences autour de ces sujets, dans les entreprises, les associations, les hôpitaux, les administrations, les écoles, et autres lieux de rassemblement.